Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | mussetien \my.sɛ.tjɛ̃\ |
mussetiens \my.sɛ.tjɛ̃\ |
Féminin | mussetienne \my.sɛ.tjɛn\ |
mussetiennes \my.sɛ.tjɛn\ |
mussetien \my.sɛ.tjɛ̃\
En France, le rejet du cliché romantique est incarné par Madame Bovary de Flaubert (1857). Flaubert s’attaque au cliché du romantisme mussetien – ou, plus largement, au romantisme en tant qu’il est devenu un cliché, une attitude et une posture.— (Pauline Hortolland et Florence Schnebelen, « Le Cliché romantique (1798-1830). Constructions et variations d’un objet littéraire », 2022)
Par conséquent, la parole est au centre du théâtre mussetien, elle en constitue la substantifique moelle, elle est son sens et, tout à la fois, son moyen d’expression et son sujet de réflexion.— (Virginie Masclet, « La parole dans le théâtre de Musset », thèse soutenue en 2004)
Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître car l’essence du théâtre mussetien est là. Bien sûr, il y aura encore des créations, après 1834, mais combien moins innovantes que ces six pièces-là. D’une certaine manière, tout est dit.— (Virginie Masclet, « La genèse d’un théâtre de la parole : La Quittance du Diable et La Nuit vénitienne d’Alfred de Musset » in Revue d’histoire littéraire de la France, 2006)