myroblyte

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Étymologie

Du grec byzantin μυροβλύτης, myroblýtês (« d’où jaillit de la myrrhe »), la seconde partie du mot dérivant de βλύζω, blýzô (« jaillir »).

Nom commun

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
myroblyte myroblytes
\mi.ʁɔ.blit\

myroblyte \mi.ʁɔ.blit\ masculin et féminin identiques

  1. Saint ou sainte qui exhale une odeur de myrrhe après sa mort, qui meurt en odeur de sainteté.
    • Le myroblyte dont il s’agit ici ne peut être que celui qui vient d’être cité, saint Nicolas, dont l’épithète est bien justifiée par la tradition ; . — (Raymond Janin, La géographie ecclésiastique de l’empire byzantin : Les églises et les monastères des grands centres byzantins, Paris : Institut français d’études byzantines, 1975, page 400)
    • Au pied, était aménagée une petite ouverture, soi-disant pour l’écoulement de l’eau, en réalité pour la sortie du myron, qui coulait également de la lampe et de l’icône de la sainte, une myroblyte, tout comme saint Dèmètrios. — (La géographie ecclésiastique de l’empire byzantin, tome 1 : Le siège Constantinople et le patriarcat œcuménique, introduction et notes par Jean Darrouzès, Paris : Institut français d’études byzantines, 1975, page 411)

Dérivés

Traductions

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
myroblyte myroblytes
\mi.ʁɔ.blit\

myroblyte \mi.ʁɔ.blit\ masculin et féminin identiques

  1. Qui exhale une odeur de myrrhe après sa mort, qui meurt en odeur de sainteté.
    • La translation du corps de l’évêque myroblyte, de Myre à Bari où il repose depuis le 9 mai 1087, n'a pas interrompu le précieux charisme, le tombeau de saint Nicolas n'a point cessé d'être glorieux, et, comme tout pèlerin de Bari peut le voir de ses yeux, la « manne » ou liqueur miraculeuse continue à découler de ses ossements. — (Eugène Marin, Saint Nicolas: évêque de Myre (vers 270-341), Paris : Librairie Victor Lecoffre, 1917, p. 143)
  2. (Rare) (Religion) Qui exhale une odeur agréable, sécrète de l’huile parfumée.
    • Il existe déjà un certain nombre d’icônes (et même de simples reproductions) qui suintent de l’huile : on les appelle « myroblytes », à savoir « d’où jaillit (sic) un baume parfumé », le myron étant le saint chrême (et les myrophores les saintes femmes qui vont embaumer le Christ). — (Yves Daoudal, Le blog d’Yves Daoudal, « Un nouvelle icône myroblyte », 3 mars 2015)
    • Ce parfum révèle que Gabriel veut dissimuler son être au nez des autres, qu’il voudrait leur paraître toujours propre et parfait – un être humain mais myroblyte. — (Laurent Nunez, L’énigme des premières phrases, Grasset, Paris, 2017)

Variantes

Traductions