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Pépère Moïse, mémère Agnès C’était dans le temps de leur vieillesse La vie s’achève doucement Pour les grand-pères, les grand-mamans On les entoure de tendresse On fait comme si de rien n’était Mais c’est autour d’eux qu’on s’empresse Y seront p’t-être pas là l’an prochain.— (Georges Dor, chanson « Pépère Moïse, Mémère Agnès », album Les Grands Succès de Georges Dor, 1972)
(Péjoratif) Femme d’un certain âge et plutôt corpulente.
Je crois qu’une femme de 60 ans devrait avoir une certaine dignité. Se déguiser en jeune est une grave erreur. Je ne dis pas qu’il faut être terne et avoir l’air d’une mémère. Non ! La séduction peut passer autrement que par un profond décolleté ou une attitude sexy.— (Suzanne Lévesque, La Presse, 11 mai 2006)
La Marco nouvelle manière, dodue, blanche, reposée —nous dirions aujourd’hui « mémère »– eut pour me répondre un ton faussement modeste, un ton de propriétaire gourmande et repue.— (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, p. 46)
J’avoue l’ennui sans fond éprouvé devant ce conclave de mémères fessues, hanchues, cuissues et mamelues.— (Pierre-André Dessalins, Papillon en automne, chap. V, Éditions TRANSITIONS, 1996 : Notes sur Maillol)
C’est la mémère du quartier, elle essaie de connaître les secrets de tout le monde.
(Québec) Personne qui parle beaucoup sans avoir de contenu.
D’abord parce qu’on peut facilement prendre les infotainers pour des journalistes et leur accorder une crédibilité qu’ils ne méritent pas. Nous avons ainsi concédé une part considérable de l’espace public à des « mémères » professionnelles, qui se targuent d’avoir une opinion sur tout et qui la croient intéressante. Des mémères qui n’ont de comptes à rendre à personne et qui ont une liberté de parole inégalée.— (Michel Lemay, « Libre opinion: Dans la zone grise de l’information », Le Devoir, 19 février 2004)