Singulier | Pluriel |
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nécropolitique | nécropolitiques |
\ne.kʁo.pɔ.li.tik\ |
nécropolitique \ne.kʁo.pɔ.li.tik\ féminin
Mbembe (2003) a proposé le concept de nécropolitique pour parler des mécanismes de domination et de pouvoir qui dictent qui peut vivre et qui doit mourir dans nos sociétés— (Medico, D. & Wallach, I. (2020). Nécropolitique, finitude et genres trans. Frontières, 31(2). https://doi.org/10.7202/1070332ar → lire en ligne)
L’occupation coloniale tardive diffère par bien des aspects de celle de l’ère moderne, particulièrement dans sa combinaison du disciplinaire, du biopolitique et du nécropolitique.— (Mbembe, A. (2006). Nécropolitique. Raisons politiques, no(21), 29-60. https://doi.org/10.3917/rai.021.0029 → lire en ligne)
Eduardo Mei explique également que, dans le cas du Brésil, «la nécropolitique est un vestige vivant de la conquête coloniale et de l’esclavage, comme un cadavre vivant constitutif de notre vie quotidienne».— (Alencontre La nécropolitique brésilienne et son origine dans la guerre de colonisation 20 juin 2020 → lire en ligne)
J’ai du mal à croire que 20% des Français soient dans une telle confusion qu’ils fondent un espoir de futur sur la forme la plus antique et brutale de gouvernement : la nécropolitique - le gouvernement d’une population par l’application des techniques de mort sur une partie (ou la totalité) de cette même population, au bénéfice non de la population, mais d’une définition souveraine et religieuse de l’identité nationale.— (Paul B. Preciado La nécropolitique à la française 22 novembre 2013 → lire en ligne)