Singulier | Pluriel |
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népoticide | népoticides |
\ne.pɔ.ti.sid\ |
népoticide \ne.pɔ.ti.sid\ masculin et féminin identiques
Prenez garde, monsieur, votre conduite est odieuse, déjà tout le monde vous montre au doigt et dit en vous voyant : Cet homme est népoticide !— (Charles-Paul de Kock, La laitière de Montfermeil, Jules Rouff, Paris, page 35 (non daté, 1re publication de l’œuvre en 1827) → lire en ligne)
Enfin cette chambre déjà tant attaquée à cause du jugement de Ney, vous la condamnez à devenir népoticide !— (Honoré de Balzac, Œuvres diverses, tome 3, 1840, page 363)
Singulier | Pluriel |
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népoticide | népoticides |
\ne.pɔ.ti.sid\ |
népoticide \ne.pɔ.ti.sid\ masculin
Le dénouement de Gabrielle de Vergy, le tocsin de Charles IX, le bûcher des Templiers, les fureurs d’Oreste, le parricide de Seïde, le fratricide de Caïn, le sororicide d’Horace, l’infanticide de Médée, le népoticide d’Atrée, le matricide d’Arsace, le régicide de Brutus, l’homicide du Cid et le suicide de Caton ne sont que des incidens à la rose auprès de la fin tragique de Catuat.— (Auguste Couvret de Beauregard, Calembours et jeux de mots des hommes illustres, anciens et modernes, tome 1, Paris, 1806, pages 58-59 → lire en ligne)
Une autre version qualifie ce meurtre de « parricide », ce qui est une exagération; un népoticide tout au plus.— (Marcellin Boudet, Cartulaire du prieuré de Saint-Flour, Monacco, 1910, page CLXXIX → lire en ligne)
Les Atrides perpétrèrent les uns sur les autres toutes les formes possibles du parricide, du fratricide, de l’infanticide, du népoticide.— (Maurice Druon, Les Mémoires de Zeus, tome II, 1967 → lire en ligne)
Le népoticide commis par Yongle au mépris flagrant des instructions paternelles destinées à assurer une succession sans heurt l'exposa à un gigantesque déficit de légitimité. L’administration se montra sceptique, la population atterrée.— (Timothy Brook, traduction Odile Demange, Le Léopard de Kubilai Khan : Une histoire mondiale de la Chine, Payot, 2019)
Les Annales d’Aquitaine, par Jean Besly, disent que ce roi étant au château de Chinon, où il avait attiré son neveu, jeta par une fenêtre le jeune prince, qui par sa mort laissa son duché à ce népoticide.— (Jacques Dumoustier de La Fond, Essais sur l’histoire de la ville de Chinon, 2e édition, Coufinhal, Chinon, 1809, pages 74-75 → lire en ligne)