naïb

De l'ar نائب (se lit nāʾib), lieutenant.

naïb \na.ib\ masculin

1. (Histoire) Officier de l'armée impériale ottomane.
   • Ces naïbs devaient être choisis parmi les descendants malheureusement dégénérés d'une famille de colons turcs et belaw établie dans ce pays depuis plusieurs siècles. C'était au naïb qu'il fallait s'adresser afin de se procurer des chameaux et des guides pour gagner Adwa. — (Arnauld d'Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
   • Ce fut à cette occasion que le naïb alla en pèlerinage à la retraite d'un saint fakir très révéré dans tout le voisinage. — (Conrad Malte-Brun & Victor Adolfe Malte-Brun, Nouvelles annales des voyages, 1830)
   • …, Moulay-Youssef est le chef religieux, seul maître incontesté et incontestable ; aussi bien est-ce auprès de sa personne que sont accrédités les ministres qui séjournent à Tanger et qui entretiennent avec lui et son. gouvernement des relations diplomatiques par l’intermédiaire du Naïb (représentant du Sultan à Tanger). — (Wladimir d’Ormesson, La Question de Tanger in « La Revue de Paris », 1922)

• Impuissants, les Oumanas ( les intendants ) font le constat et se plaignent par écrit à Torrès, à Tanger. Le 21 avril 1889, le Gouverneur Mohamed Souissi réagit de même et adresse, lui aussi, une lettre au Naïb traitant de ce sujet. — (Mohamed Bargach, Une famille au cœur de l'histoire, Éditions maghrébines, 1998, page 266)

• Naïb

• nabab, qui est formé à partir de son pluriel.

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