nastaliq \nas.ta.lik\ invariable
Le choix d’une calligraphie nastaliq le démarque aussi de son prédécesseur, dont la calligraphie bien plus grossière n’habitue pas le lecteur à une écriture manuscrite.— (Claire Gallien, « Le manuel de langue orientale, reflet d’une politique coloniale ? Le cas anglais en Inde (1757-1830) », Sylvette Larzul et Alain Messaoudi (dir.), Manuels d’arabe d’hier et d’aujourd’hui : France et Maghreb, XIXe-XXIe siècle, Paris : Éditions de la Bibliothèque nationale de France, 2014, lire en ligne)
Nous rencontrons à l’époque primitive l’écriture koufique de caractère sévère et monumental, suivie plus tard par différentes écritures cursives : le neskhi, le taliq, le 'nastaliq et autres, qui sont d’un usage courant pour le texte des livres tandis que le koufique a continué à servir d’écriture monumentale et décorative.— (Meyer-Riefstahl, « La décoration du livre oriental », Art et décoration : revue mensuelle d’art moderne, tome 32, juillet-décembre 1912, page 34)
nastaliq \nas.ta.lik\ masculin
Le parti pris persan se manifeste à travers le traitement des chevaux, des corps, des nuages, des couleurs, l’introduction de poèmes calligraphiés en nastaliq, le mode de signature et le type d’enluminure entourant la scène.— (Mustapha Orif, « De l’«art indigène» à l’art algérien », Actes de la recherche en sciences sociales, numéro 75, 1988, page 37, lire en ligne)