Singulier | Pluriel |
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natalisme | natalismes |
\na.ta.lism\ |
natalisme \na.ta.lism\ masculin
Le populationnisme et spécialement le « natalisme » de toutes les institutions françaises étonne toujours les autres pays. Pour quelle raison mystérieuse la France a-t-elle choisi une doctrine exactement opposée au comportement des Français ?— (Hervé Le Bras, Les trois France, Éditions Odile Jacob, 1986, p. 243)
Le natalisme est une idéologie curieuse, dans la mesure où elle échappe à toute rationalité. S’agit-il d’une résurgence religieuse ? Du camouflage de la haine de l’immigration ? Du contrecoup d’un regret face à la déliquescence de l’institution familiale ? Sans doute de telles motivations se mêlent-elle dans ce qu’il faut bien appeler un fantasme idéologique, qui connaît un certain regain de faveur en réaction à l’individualisme et au consumérisme de la classe dominante.— (Joël Halpern, Enjeux démographiques : Fantasmes natalistes ou politique d’immigration ?, 2003)
L’exemple hongrois contredit l’idée selon laquelle le natalisme serait une idéologie curieuse et irrationnelle. Prêt à taux zéro lors du mariage avec réduction des remboursements à chaque naissance, aide à l’achat de logement pour les familles s’engageant à avoir 3 enfants, importante subvention pour l’achat d’un véhicule par les familles de trois enfants, exemption d’impôt sur le revenu pour les mères de famille de 4 enfants, gratuité des traitements contre l’infertilité, etc, sont des mesures de bon sens ayant déjà permis d’augmenter le taux de fertilité qui était au plus bas en 2010.— (Bernard Waymel, La Hongrie de Kadar à Orban - Du communisme de goulache à la démocratie illibérale, Amazon, 2020)