Singulier | Pluriel |
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nerf vague | nerfs vagues |
\nɛʁ vaɡ\ |
nerf vague \nɛʁ vaɡ\ masculin
E.-H. Weber a fait remarquer que le nerf vague se trouve en réciprocité d’action avec le grand sympathique. Ce dernier est fort peu développé chez les serpents, tandis que le rameau intestinal du nerf vague est très gros ; le contraire a lieu chez les grenouilles. Les branches intestinales du nerf vague ont aussi beaucoup de volume chez les poissons, .— (Johannes Peter Müller, Manuel de physiologie, traduit de l’allemand & annoté par Antoine Jacques Louis Jourdan, tome 1, section 4, chapitre 2 : Des propriétés des nerfs non sensoriels, Paris : chez J.-B. Baillière, 1845, page 678)
On admet généralement que le nerf vague agit, non pas sur le muscle cardiaque, mais sur les ganglions intracardiaques, parce que le cœur arrêté par tétanisation du nerf vague se contracte encore si on l'excite directement. L'activité du nerf vague enrayerait donc l'effet des cellules du centre en question, dans lesquelles il se termine probablement.— (J.-P. Nuel, Innervation de la circulation, part 1, chap. 3, sect. 8 de Éléments de physiologie humaine, par Léon Fredericq & Jean-Pierre Nuel, Gand : chez Ad. Hoste & Paris : chez G. Masson, 1883, p. 112)
Des expériences analogues ont démontré ultérieurement que les nerfs vagues renferment également des nerfs sécréteurs innervant le pancréas.— (E. Asratian, I. Pavlov : sa vie et son œuvre, Éditions en langues étrangères, Moscou, 1953, page 64)