Singulier | Pluriel | |
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Masculin | nestorien \nɛs.tɔ.ʁjɛ̃\ |
nestoriens \nɛs.tɔ.ʁjɛ̃\ |
Féminin | nestorienne \nɛs.tɔ.ʁjɛn\ |
nestoriennes \nɛs.tɔ.ʁjɛn\ |
nestorien \nɛs.tɔ.ʁjɛ̃\
À Éphèse, les premières grosses chaleurs estivales échauffent les esprits. Dans les églises, dans les rues, sur les places publiques, évêques, prêtres et moines, nestoriens et cyrilliens se prennent à partie et s'invectivent en termes crus. La situation devient intenable.— (Frédéric Lenoir, Comment Jésus est devenu Dieu, Éditions Fayard, 2010, chap. 6)
La majorité des textes en sogdien retrouvés à Tourfan et à Dunhuang datent des VIIIe-IVe siècles et sont religieux : bouddhiques (souvent traduits du chinois), chrétiens nestoriens et manichéens.— (Jean Sellier, Histoire des langues et des peuples qui les parlent, La Découverte, 2019, page 186)
Singulier | Pluriel |
---|---|
nestorien | nestoriens |
\nɛs.tɔ.ʁjɛ̃\ |
nestorien \nɛs.tɔ.ʁjɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : nestorienne)
Abélard n’échappa au sort de Bérenger et de Roscelin. Saint Bernard, au concile de Sens, le fit condamner en affirmant qu’il comprenait la Trinité comme un arien, la grâce comme un pélagien et la Personne du Christ comme un nestorien.— (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
Les nestoriens n’acceptent ni le dogme trinitaire ni les décisions des conciles qui ont suivi.