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(Siècle à préciser) Du sanskrit निर्वाण, nirvāṇa (« extinction (d’une lampe, d’un feu[1], du feu des passions, de la vie), libération[2], béatitude, dissolution[3], émancipation du cycle des réincarnations ou renaissances[4] »).
Aux farouches capitaines de Gengis-Khan succédèrent presque subitement de contemplatifs lamas, et l’ambition des conquêtes fut remplacée par celle d’atteindre à la perfection par l’anéantissement extatique (nirvana), et d’arriver au rivage opposé, c’est-à-dire, de rentrer dans le sein de l’ame universelle.— (Jean-Jacques Ampère, « La Chine et les travaux d'Abel Rémusat », Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
Lorsque je serai au Nirvana, ici même sera fondée une ville royale ; à la fin de sa vie, ce vieillard montera au séjour des dieux pour renaître fils du roi d’Entapatta.— (Bulletin, Volume 3, Société de Géographie de Rochefort, 1881)
Les bouddhistes affirment qu’il y a une réalité ultime, un Absolu, qui se définit comme une chose qui se situe totalement en dehors du monde sensible de l’illusion et de l’ignorance. Arriver à cette réalité ultime est le but suprêmement souhaité de la vie bouddhique. C’est atteindre le Nirvana.— (Pierre Macaire, Le Bouddhisme pour tous, le plein des sens, 2001)
Le nirvana bouddhiste a une nature immanente, dans la mesure où il ne peut pas être prêché comme un lieu extérieur.— (Raphaël Liogier, Le bouddhisme mondialisé, Ellipses, 2004)
La quatrième caractéristique du bouddhisme affirme que le nirvana est la paix authentique.— (XIV° dalaï-lama, L’Art du bouddhisme, Robert Laffont, 2013)
Du point de vue du bouddhisme, le nirvana n’est pas une « extinction », mais le fait pour un être particulier d’atteindre l’Éveil et de se libérer ainsi de l’ignorance et de la souffrance.— (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l’altruisme, NiL, Paris, 2013, page 46)
Le samsara est opposé au nirvana, état d’éveil caractérisé par la cessation de l’ignorance et de la souffrance de l’existence conditionnée.— (Chogyam Trungpa, Argent, Sexe et Travail, Le Seuil, 2016)
Reste le projet ECO, pour économie et écologie, le nirvana économique de l’hydrogène vert.— (Emmanuelle Latraverse, Le triangle des Bermudes du PLQ, Le Journal de Québec, 18 septembre 2022)
Notes
On le trouve parfois au genre féminin, surtout dans la littérature du XIXe siècle, période de réception du bouddhisme en Occident où l’on assimilait de façon erronée le nirvana au néant et le bouddhisme à un nihilisme[5].
Quand on est parvenu à ce vide absolu, à ce que le bouddhisme appelle la Nirvana, à ce quiétisme qui consiste à rejeter toute sensation, toute 'pensée, toute conscience de soi-même, on peut dire : « La nuit terrible de l’erreur est dissipée pour mon âme; le soleil de la science a disparu; les portes de la souffrance sont fermées. J'ai atteint l’autre rive, la rive céleste de la Nirvana. ».— (Edmond de Pressensé, Histoire des trois premiers siècles de l’église chrétienne, vol. 1 :Le premier siècle, Paris : chez Ch. Meyrueis & Cie, 1858, page 66)
La pensée incessante du néant des choses terrestres et de la nécessité de s’en prendre affranchir, la pensée du néant de la pensée elle-même, et par conséquent l’abstraction jusqu’à l’évacuation de la pensée, tel est le moyen radical d’arriver à la sagesse consommée, et, en elle, à la nirvana.— (Weinhart, « Bouddisme, Lamaïsme, Chamanisme », dans le Dictionnaire encyclopédique de la théologie catholique, publié par le Dr Wetze & le Dr Welte, traduit de l’allemand par I. Goschler, tome 3, 3e édition, Paris : chez Gaume frères & J. Duprey, 1869, page 261)