non-belligérance \nɔ̃.bɛ.li.ʒe.ʁɑ̃s\ féminin, au singulier uniquement
Certains auteurs se demandent s’il est possible de concevoir un statut intermédiaire entre la neutralité et la belligérance. Un tel statut est normalement qualifié de non-belligérance, mais on peut également quelquefois employer le terme de « neutralité qualifiée ».— (Académie de droit international de La Haye, Recueil des cours 1993-V, Martinus Nijhoff publishers, 1994, page 134)
La non-belligérance peut exister dans des contextes d’hostilité avérée, mais où on préfère ne pas en découdre dans l’immédiat, soit parce que le rapport des forces n’est pas favorable, soit parce que d’autres problèmes accaparent l’attention et les moyens.— (Jean-Pierre Bensimon, Liban : une guerre pour rien ?, revue Controverses no 3, octobre 2006, page 203)
Le 3 septembre, quand le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à l’Allemagne, l’Italie proclame sa « non-belligérance », mais non, selon le terme habituellement usité, sa neutralité. Mussolini veut marquer par là sa solidarité avec l’Allemagne, sa volonté de poursuivre sa préparation militaire et de participer ultérieurement aux négociations devant établir les fondements de l’Europe nouvelle.— (André Kaspi, La Deuxième guerre mondiale : chronologie commentée, Perrin, 1980)