Singulier | Pluriel |
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nopalerie | nopaleries |
\nɔ.pa.lə.ʁi\ |
nopalerie \nɔ.pa.lə.ʁi\ ou \nɔ.pal.ʁi\ féminin
Un document traduit de l'espagnol, et publié par l’administration, avait évalué le revenu des nopaleries à raison de 3,400 francs l’hectare. On annonce aujourd’hui que, d’après une expérience faite dans les terrains dépendans de la pépinière d’Alger, la plantation du nopal a rendu sur le pied de 962 kilogrammes de cochenille sèche et marchande, dont le prix commercial est de 20 francs le kilogramme. A ce compte, le revenu brut s’élèverait à 19,940 francs par hectare, .— (Louis Moll, Colonisation et Agriculture de l’Algérie, dans Ressources agricoles de l’Algérie, dans la Revue des deux mondes, volume 16, Paris, 1846, page 159)
Nous nous élevons rapidement et ne tardons pas à quitter la zone des cultures tropicales et subtropicales des terres basses. Les plantations de bananes, de canne à sucre, de tabac, de patates, les nopaleries et la vigne sont remplacées par des champs de céréales, de légumineuses et de pommes de terre ; .— (Frédéric Weisgerber, Huit jours à Ténériffe, dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, Paris : Doin, 1905, volume 16, page 1041)
Jusqu’au moment où la cochenille fut dépréciée, les nopaleries d’Oaxaca se maintinrent prospères, malgré même la concurrence que leur firent les Espagnols, lorsqu’après l’indépendance mexicaine, ils entreprirent l’élevage de la cochenille dans la partie méridionale de leur pays et aux Canaries.— (Léon Diguet, Histoire de la cochenille au Mexique publié dans le Journal de la société des américanistes , 1909, page 76)
Il n’empêche, à partir des années 1525-1530, des cochenilles séchées, dont les Aztèques faisaient déjà commerce, sont exportées vers l’Europe, où l’on admire la beauté, la solidité et l’intensité des teintures qu’elles procurent. Le gouvernement de la Nouvelle-Espagne comprend rapidement tout le profit qu’il peut en retirer et décide la création au Mexique de nopaleries cultivées où les cochenilles sont élevées de manière industrielle.— (Michel Pastoureau, Rouge. Histoire d’une couleur, Éditions du Seuil, 2016, page 131)
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