Singulier | Pluriel |
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nourricière | nourricières |
\nu.ʁi.sjɛʁ\ |
nourricière \nu.ʁi.sjɛʁ\ féminin
Rô, qui faisait de la chair des pauvres gens qu’elle surprenait chaque jour, de coutumières ripailles, n’était pas seulement une redoutable ennemie, mais, douée par surcroît d’une subtile intelligence et d’une perversion inexplicable, elle savait tendre aux riverains de la côte, pièges et trébuchets, afin qu’y tombassent les imprudents égarés loin du bourg, les indigentes glaneuses de coquilles revenant de la marée, le bissac rempli de palourdes, sourdons, crabes, pétoncles et autres menues proies que leur dispensait à son reflux l’éternelle nourricière des besogneux pour qui le pain est toujours amer.— (Henri Mériot, Les Belles Légendes de Saintonge, La Découvrance éditions, page 72)
Mais si les nourricières se décident à operculer les cellules, c’est que l’essaim primaire est parti ou qu’il doit nécessairement partir sous peu.— (revue Apiculteur, volume 20, 1876, page 266)
nourricière \nu.ʁi.sjɛʁ\
Le véritable tabou, le véritable « roc », ce n’est donc pas le féminin mais la différence des sexes, laquelle est une épreuve de réalité effractrice et nourricière coûte que coûte pour le moi, et qui tend le plus souvent à se désélaborer vers le phallique ou l’anal, tous deux négateurs de la différence des sexes, et donc du féminin.— (Claude le Guen, Alain Fine, Annie Anargyros-Klinger, Hystérie, 2015)