novatianisme \nɔ.va.sja.nism\ masculin
Mais pour en revenir aux novatiens, cette sévérité du peuple, jointe à l'autorité des principaux chefs du novatianisme, attirèrent beaucoup de chrétiens dans leur secte, et servirent ensuite à entretenir leurs opinions réellement en vigueur dans les communions même qui paroissoient le plus les abhorrer. Fabius, évêque d'Antioche, par exemple, penchoit avec toute son église vers le novatianisme du temps même de l'évêque Corneille.— (Louis de Potter, Considérations sur l'histoire des principaux Conciles, depuis les apôtres, jusqu'au grand schisme d'Occident sous l'empire de Charlemagne, tome 1, Bruxelles : Imprimerie de P. J. de Mat, 1816, p. 80)
Nous avons dit ci-dessus que le novatianisme, né un siècle plus tôt, continuait, au milieu du ive siècle, à avoir des adeptes. Un certain Sympronianus avait composé en sa faveur au moins quatre écrits qu'il avait envoyés à saint Pacien, évêque de Barcelone.— (Joseph Tixeront, Précis de patrologie, 4e édition, Paris : librairie Victor Lecoffre & J. Gabalda éditeur, 1920, p. 308)