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Les noyeraies sont établies en étages et s’appuient sur des terrains de nature et de formation, géologiques, variées, mais qui néanmoins ont ceci de commun : d’être de profonds, perméables et de permettre l’évolution normale des racines de noyer : sur la rive droite, les noyeraies sont situées sur les alluvions modernes de l’Isère à caractère légèrement argileux dans la plaine de Vourey à Tullins. Au nord de Saint-Marcellin, sur des terrains de mollasse dans la région de Saint-Antoine à Saint-Vérand, les graviers fluvio-glaciaires des terrasses supportant une grande partie des noyeraies de la région de Vinay et des étages de Tullins, et l’éperon de calcaire urgonien de Poliénas porte également des noyeraies, tantôt sur calcaire, tantôt sur apport glaciaire. Sur la rive gauche, les terrains à noyer sont surtout de nature calcaire, sauf sur la moraine de Rovon, et sur la terrasse de Cognin d’origine glaciaire.— (J. Ginet, La Culture du Noyer dans l'Isère publié dans le Journal d'agriculture pratique, de jardinage et d'économie domestique, 31 janvier 1931)
Cependant la reprise est amorcée et la noyeraie se transforme.— (Revue de géographie alpine, volume 60, 1972)
Au delà du perron et du jardinet clos de murs de pierres sèches aux joints envahis de scolopendre et de fougère, la noyeraie descend en pente douce jusqu’à la Dordogne qui se prélasse en un méandre majestueux.— (Michel Peyramaure, Les bals de Versailles, 2011)
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