Singulier | Pluriel |
---|---|
nymphéa | nymphéas |
\nɛ̃.fe.a\ |
nymphéa \nɛ̃.fe.a\ masculin
Les rhizomes ou tiges souterraines du nymphéa, qui croît dans le Nil (Nymphæea cœrulea, Byarout des Arabes), tubercules gros comme des châtaignes, sont comestibles; ils abondent dans les lacs et les marécages, à la base du Delta et du Fagoum, et ne reçoivent aucune culture.— (Pierre Denis Pépin, Légumes et fruits, à l'état frais, 1867, page 26)
Et, à fleur d’eau, dans la tiédeur de la nappe dormante doucement chauffée, des Nymphéa ouvraient leurs étoiles roses.— (Émile Zola, La Curée, 1871)
Nymphéas, — Nuphars; — il y a entre les deux d’assez précises différences. Les fleurs des Nuphars sont plus petites, plus globuleuses et toujours jaunes. Celles des Nymphéas sont généralement blanches comme on les voit sur le type communément répandu dans nos étangs. Nymphéas ou Nuphars sont les Nénuphars.— (Jean Claude Nicolas Forestier, Bagatelle et ses jardins, librairie horticole (Paris), 1910, p.74)
Tu sembles une nymphéa mouvant allant à la dérive, et les reflets du ciel te font cortège.— (Maurice Bedel, Traité du plaisir, 1945)
Ils étaient parvenus sur le bord d’une immense pièce d’eau. Vers leur droite elle fuyait à perte de vue, de place en place ornée de nénuphars et de nymphéas, parmi lesquels s’élevaient des oiseaux gris et lumineux dans les premières lueurs du jour.— (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)