oarystis \ɔ.a.ʁis.tis\ masculin ou féminin (l’usage hésite) (Rare) (Littéraire)
Ah ! les oarystis ! les premières maîtresses !— (Paul Verlaine, Œuvres complètes, Vanier, page 23, poème : Vœu)
Ici je m’arrête pour saluer en ces livres, le Reliquaire, force et grâce, mais grâce forte, un peu spadassine, très haute ; les Intimités, libres idylles, chaudes, et, si mièvres, pas si mièvres que cela ; le Passant, ardent oarystis dont le dénouement chaste est plus brûlant que tout autre imaginable ; des œuvres de premier ordre, passionnées, sans contorsions et d’une forme merveilleuse.— (Paul Verlaine, Œuvres complètes de Paul Verlaine, tome 5, page 297, Vanier, 1905, 3e éd.)
Le sujet semble des plus périlleux; c’est une oarystis criminelle, le rapt d’une jeune fille par un pâtre sauvage, enfiévré de désirs.— (Revue de Paris : journal critique, politique et littéraire, page 653, 1895)