objecter \ɔb.ʒɛk.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Elle ne se croyait aucun talent, elle s’objectait le nombre de fois qu’elle s’était trompée en politique et jusque dans les moindres affaires.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
M. le marquis de Dampierre objecte que malheureusement les Othellos sont trop sujets au phylloxera. Il a été obligé de sulfurer les siens.— (Comptes rendus des travaux de la Société des agriculteurs de France, volume 24, page 390, 1893)
Il eut la sagesse de ne rien objecter pour le moment, jugeant que l’opposition ne ferait qu’affermir un caprice sans consistance, et craignant de donner un corps à cette idée folle. Il glissa.— (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, pages 82-83)
Il ne sert de rien d’objecter : « Quelque autre pourra argumenter de même en faveur de sa religion ! » C'est de moi qu'il s'agit; .— (Auguste Valensin, Textes et documents inédits, Aubier, Éditions Montaigne, 1961, page 218)
Objecter la fatigue pour ne point sortir.
Il sollicitait ce poste, on lui objecta sa trop grande jeunesse.
– Je serais intéressé d’en savoir le sujet, à moins que vous n’y objectiez…— (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 156)
– Vous parlez comme aux XVIIIe siècle…