Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot on. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot on, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire on au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot on est ici. La définition du mot on vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deon, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Du latin homo (« être humain »), par évolution en position atone. L’usage, en gallo-roman, de homo, comme pronom personnel indéfini, attesté très sporadiquement en latin tardif (et qui n’a pas donné de suite dans les autres langues romanes actuelles comme l’espagnol, l’italien, etc.), en catalan, langue latine, le pronom personnel indéfini hom existe et semble être dû au superstratfrancique (cf. allemand man, de Mann, « homme »), mais il convient d’être prudent avec cette hypothèse. Il est à noter toutefois que les consonnes nasales se sont maintenus en moyen néerlandais et en néerlandais dans lesquelles ons signifie « nous » (il en est de même avec uns en vieux haut allemand, en allemand et en gotique), contrairement aux langues germaniques de la mer du Nord dont le « n » a disparu (d'où la loi des spirantes nasales ingvaeoniques). L’occitan possède une forme semblable, om (« on »), issue elle aussi de homo. Or la Gaule méridionale, sous suzeraineté wisigothique, n’a pas connu de superstrat francique et l’influence linguistique des Wisigoths y fut anecdotique. Il faudrait noter aussi, qu'en corse, autre langue latine, l'usage de omu pronom indéfini, est toujours en vigueur aujourd'hui.
Ainsi donc on nous a mariés sans que nous nous connussions, sans que nous nous aimassions ; on nous a mariés sans nous consulter, nous qu’on mariait.— (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
On fait aussi du pain, mais d'une digestion assez difficile, avec du seigle, de l’orge et même de l’avoine ; .— (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 117)
Ce qui est certain, c'est qu’en Extrême-Orient on meurt beaucoup plus par la fièvre typhoïde que par le choléra.— (Jules Guiart, Les Parasites inoculateurs de maladies, Paris : Flammarion, 1918, page 297)
Avec une vigueur remarquable, ils se mirent à improviser un blockhaus autour du canon à pivot et à longue portée qu’on avait placé là.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 235 de l’édition de 1921)
Je n’ai malheureusement pas l’inspiration de Melville, mais j’ai pris le pli d’annoncer certains thèmes par des remarques d’abord assez lointaines ; j’ai eu beaucoup recours au pronom indéfini « on », suivi de considérations générales, j’ai commenté des expressions toutes faites, placé en avant des digressions (sur la critique d’art, par exemple), enfin je me suis servi de ce que j’avais « entendu dire » sur moi. Ce fut un des moyens les plus efficaces pour garantir la distanciation.— (Catherine Millet, La Vie sexuelle de Catherine M., Seuil, 2001)
Depuis fort longtemps, « on » se sert des Chrétiens pour vilipender, fustiger et guerroyer les Musulmans. Depuis fort longtemps, « on » oppose le Christianisme à l'Islam! Depuis fort longtemps, « on » arbore les valeurs chrétiennes comme supérieures aux valeurs musulmanes en omettant sciemment les legs de ces dernières aux premières.— (Nas E. Boutammina, Sociologie du Français musulman : Perspectives d'avenir ?, BoD/Books on Demand, 2017, page 27)
Tout s'est déroulé comme d'habitude : on a récupéré le fric, on l'a laissé à l'hôtel, et on est sortis fêter le succès, tu sais, le truc typique, d'abord en allant dîner, et puis boire des coups jusqu'à pas d'heure. Comme toujours.— (Ramon Palomar, 60 kilos, Éditions Prisma, 2013, chapitre 11)
Moi et ma fille, on essaye de se transmettre la culture de plein de façons.— (Annie-Claude Brisson, L'art traditionnel du perlage transmis virtuellement, radio-canada.ca, 1er janvier 2021)
On chiale parce qu’on est tannés de regarder Netflix, tannés de pitonner sur nos cellulaires, tannés de lire, d’écouter de la musique, tannés des jeux de société, tannés de travailler de la maison.— (Joseph Facal, Chronique baveuse, Le Journal de Montréal, 9 janvier 2021)
Parlons plutôt de cette colère sourde qui semble gronder et collectivement nous habiter. De cette façon dont, lentement mais sûrement, nous glissons dans la haine de l’autre. C’est pas mêlant, on dirait qu’on a mangé de la vache enragée.— (Geneviève Pettersen, Sommes-nous atteints de rage collective?, Le Journal de Québec, 16 avril 2021)
(Informel)Je. Note d’usage : pour indiquer que le locuteur ne s’engage que peu.
Ne craignez rien, on s’occupera de votre affaire.
(Familier)Tu, vous ou n’importe quelle personne autre que moi.
On n’a pas été sage aujourd’hui, malgré ma mise en garde !
Alors, comme ça, on n’en fait qu’à sa tête et on veut faire son malin !
Notes
Dans tous les cas, le verbe se conjugue à la troisième personne du singulier, mais l’attribut suivant le verbe peut optionnellement s’accorder avec le sujet (réel ou référentiel) implicite du verbe.
On est désolés.
On n’est pas toujours jeune et belle.
En français soutenu, l’on peut s’employer au lieu de on pour l’euphonie surtout avec que pour éviter une homophonie vulgaire : ce que l’on dit plutôt que ce qu’on dit.
; la netteté décroit rapidement et les objets brillamment éclairés sont entourés d'une frange colorée où l’on retrouve toutes les couleurs du spectre.— (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 87)
En français courant, on a déjà remplacé nous comme pronomclitique du sujet de la première personne du pluriel. Selon L. R. Waugh, on est utilisé dans 99 % des cas, et nous seulement dans 1 % des cas. En revanche, comme pronom indéfini, on est aujourd’hui moins commun que tu.
↑ a et bLinda R. Waugh, Bonnie Fonseca-Greber, Caroline Vickers et Betil Eröz, (2007), Multiple empirical approaches to a complex analysis of discourse, dans Monica Gonzalez-Marquez (éd.), Methods in Cognitive Linguistics, pp. 120-148.
↑M. Riegel, J-C. Pellat, R. Rioul, Grammaire méthodique du français, Quadrige manuels, 2016, page 368
↑Seule la 3e personne présente des oppositions de genre.
↑La 3e personne indéfinie (on, pronom aussi dit impersonnel ou omnipersonnel) est souvent employée en registre informel à la place de la 1re personne du pluriel, et aussi, moins souvent, à la place des autres personnes, du singulier ou du pluriel.
↑La 2e personne du pluriel (vous) est aussi utilisée comme singulier de politesse.
↑Florence Ashley, Les personnes non-binaires en français : une perspective concernée et militante, H-France Salon Volume 11, Issue 14, #5, 2019
↑Kris Aric Knisely, Le français non-binaire : Linguistic forms used by non-binary speakers of French, Foreign Language Annals, volume 53, n° 4, décembre 2020, pages 850–876
Les formes ho et mu sont inaccentuées et on ne peut les utiliser avec une préposition.
jej est masculin inanimé et a pour variante masculin animé jeho.
Avec les prépositions, on utilise les variantes en \n\ En tchèque, \n\ est un substitut fréquent de \j\. Voyez « n en tchèque » pour des explications détaillées.
accusatif singulier : jej, něj et pluriel : je, ně ;