Singulier | Pluriel |
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opéra-comique | opéras-comiques |
\ɔ.pe.ʁa.kɔ.mik\ |
opéra-comique \ɔ.pe.ʁa.kɔ.mik\ masculin
Les actrices d’opéra-comique de ce temps-là ne se bornaient pas à roucouler un air ou une romance : on voulait encore qu'elles jouassent la comédie; et madame Favart représenta avec un rare talent Roxelane des Trois Sultanes, .— (Eugène de Planard, « Théâtre : 1772. Mort de madame Favart, actrice », dans les Éphémérides universelles, ou tableau religieux, politique, littéraire, scientifique et anecdotique, tome 4 : Avril, 2e édition, Paris : chez Corby, 1834, page 396)
J’ouvre le Kreisleriana du divin Hoffmann, et j’y lis une curieuse recommandation. Le musicien consciencieux doit se servir du vin de Champagne pour composer un opéra-comique. Il y trouvera la gaîté mousseuse et légère que réclame le genre.— (Charles Baudelaire, Du vin et du haschisch, 1851)
« La Dame blanche », « Le Pré-aux-clercs », « Les Noces de Jeannette » sont de charmants opéras-comiques. L’opéra-comique est un genre éminemment français.