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(Linguistique)Fermeture des voyelles mi-fermée postérieure arrondie et mi-ouverte postérieure arrondie en voyelles préfermée postérieure arrondie ou fermée postérieure arrondie dans certains contextes phonologiques ou sociolinguistiques.
Meigret apparaît comme un « champion de l’ouisme », c’est-à-dire de la prononciation du fermé.— (Jean-Marie Fournier, « La généralité dans les théories du son à l’Âge classique », Histoire Épistémologie Langage, volume 29, numéro 1, 2007, p. 95)
En français acadien, le « ouisme » fait que le /o/ et /ɔ/ se prononce devant une consonne nasale (pomme ) et dans un certain nombre de mots comme chose ou grosse. — (Robert A. Papen, « Le français des métis de l’Ouest Canadien », dans Aidan Coveney et al., Variation et francophonie, 2004 p. 117)
La fermeture en ou des voyelles orales et , phénomène connu sous le nom d’ouisme, est l’un des traits sonores les plus répandus et les mieux connus du phonétisme acadien.— (Ruth King et Robert Ryan, « La phonologie des parlers acadiens de l’Île-du-Prince-Édouard », dans Raymond Mougeon et Édouard Beniak, Le français canadien parlé hors Québec, 1988, p. 258)
L’ouisme O/OU remonte au moyen français. Bovelle y voit un problème régional : L’Orléanais, la Touraine et l’Anjou ont ce « vice » ; Peletier l’attribue à la Gaule narbonnaise, à la région de Lyon et quelques endroits de l’Aquitaine. H. Estienne l’attribue à la Cour : « les courtisans d’aujourd’hui prononcent assez grossièrement chouse, grous, repous ».— (Chantal Wionet, « Les zones d'instabilité de la langue du XVIe à partir des Amours de Ronsard (1553) », L’information grammaticale, numéro 76, janvier 1998, p. 13)