Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot ove. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot ove, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire ove au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot ove est ici. La définition du mot ove vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deove, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(Architecture, Orfèvrerie)Ornement en forme d’œuf.
Lorsqu’on s’occupait de la construction de cette route, on mit à découvert des fragmens considérables appartenant à cette partie de l’édifice que nous décrivons ; plusieurs tambours, des bases et des chapiteaux de colonnes ; quatre frises avec leurs triglyphes, et dont les métopes étaient décorées de bucranes et de disques ; l’une offrait la tête de la Gorgone ; une autre, une rosace à compartimens avec des oves, et la troisième, la louve romaine allaitant Romulus et Rémus.— (Jean-César-Marie-Alexandre Chaudruc de Crazannes, Antiquités de la ville de Saintes et du département de la Charente Inférieure, Debussecher, 1820, page 33)
— Sylvie, il nous propose des oves dans la corniche du corridor ? — Vous appelez cela des oves ? — Oui, mademoiselle. — Et pourquoi ? quel singulier nom ! je n’en ai jamais entendu parler. — Mais vous en avez vu ! — Oui. — Savez-vous le latin ? — Non. — Hé ! bien, cela veut dire œufs, les oves sont des œufs. — Comme vous êtes drôles, vous autres architectes ! s’écriait Rogron. C’est sans doute pour cela que vous ne donnez pas vos coquilles !— (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
Je ne reconnais pas l’architecture grecque, monsieur ; je regarde la Madeleine comme un grand catafalque ; le Panthéon, comme un biscuit de Savoie ; la façade du Louvre, comme une niche à marionnettes. Je méprise la feuille d’acanthe et la cannelure, les oves et les tympans. Tout cela est mort, très mort, et je ne prostituerai jamais mon encre de Chine à des vieilleries pareilles.— (Louis Reybaud, Jérôme Paturot à la recherche d’une position sociale, 1842)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage