Singulier | Pluriel |
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péket | pékets |
\pe.kɛ\ |
péket \pe.kɛ\ masculin
Elle résonna : « Elle sonne plus creux qu'un pet du diable. Nom di Dio ! Je fais le pari qu'on va boire du péket chez la Chancesse, ici près, oyez ve! » Et ayant accordé sa guitare, il attaqua la Brabançonne. Mais on cria : « Taisez-vous ! » Alors il commença la Marseillaise, .— (Guillaume Apollinaire, Qu'vlov' ?, dans Le Festin d’Ésope : Revue des Belles-Lettres, no 1 à 9, novembre 1903 à aout 1904, réédité chez Slatkine, 1971)
Notre paysan avait un faible bien marqué pour le péket. Il entre donc dans le premier cabaret qu'il rencontra après avoir au préalable déposé son sac à la porte.— (Alfred Harou, Littérature orale anecdotique : « Le petit cochon et le paysan », dans la Revue des traditions populaires, vol. 31, no 1-2, Société des traditions populaires, 1916, p. 47)
Les cônes bleu-noir, aromatiques et sucrés, du J. communis (genévrier commun), indigène et cosmopolite, forment un condiment connu sous le nom de « baies de genièvre ». . En Norvège, on fait parfois fermenter les cônes dans de l’eau pour préparer une boisson alcoolisée. Celle-ci est distillée dans le nord de la France (« Wambrechies »), en Belgique (« péket »), en Hollande (« jenever »), en Serbie (klekovača), etc.— (François Couplan, Le régal végétal: plantes sauvages comestibles, Éditions Sang de la Terre, 2009, p. 58)
Mais en Wallonie, le péket est l'alcool de toutes les occasions. Que ce soit pour célébrer un événement ou à l'occasion d'une fête locale, il sera pour sûr de la partie.— (Petit Futé Liège et sa province : 2019-2020, édité par Dominique Auzias & Jean-Paul Labourdette, 2019)