pérambuler \pe.ʁɑ̃.by.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
C’était un dictionnaire vivant des grands hommes contemporains que Crabb Robinson ; et il n’est pas étonnant qu’on ait voulu éditer ce dictionnaire quand il eut cessé de pérambuler dans les rues de Londres.— (Revue critique d’histoire et de littérature, année 1, n° 1, 1872)
Rien à faire, par conséquent, sinon de pérambuler et de trimarder nuit et jour, par les temps secs ou les temps liquides, à travers cinq ou six provinces.— (Léon Bloy, L’Abyssinien dans Sueur de sang, 1893)
Et ne voit-on pas, en plein vingtième siècle que nous sommes, s’agiter et pérambuler des suffisances harnachées de tous les hochets flatteurs, mais dont la seule prétention constitue le mérite, des faux-cols éblouissants surmontés d’officielle sorrise et, de-ci de-là, quelques gredins dont s’adorne le blason tel que le définissait Aurélien Scholl : « de galons d’or sur champs d’habits ! ».— (Henri Mériot, Les Belles Légendes de Saintonge, La Découvrance éditions, pages 134-135)