Singulier | Pluriel |
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pétition de principe | pétitions de principe |
\pe.ti.sjɔ̃ də pʁɛ̃.sip\ |
pétition de principe \pe.ti.sjɔ̃ də pʁɛ̃.sip\ féminin
L’hypothèse est certes ingénieuse. Mais il faudrait alors expliquer pourquoi seul le nominatif masculin pluriel aurait échappé à la gémination. Cette condition préalable, nécessaire à l’hypothèse, est une pétition de principe.— (François de la Chaussée, Initiation à la morphologie historique de l’ancien français, Paris, Éditions Klincksieck, 1977)
On objectera : Mais à la fin du premier siècle de notre ère les chrétiens issus du paganisme se moquaient bien de la prise de Jérusalem et de la destruction du Temple ! Ils n’en ont pas parlé tout simplement parce que cela ne les intéressait pas ! — L’objection comporte tout d’abord une pétition de principe, à savoir que les quatre Évangiles ont été composés en langue grecque à la fin du Ier siècle, ce qui justement est en question.— (Claude Tresmontant, Le Christ hébreu, O.E.I.L., Paris, 1983)
Il faut lire : c’est une pétition de principe pour des oreilles adolescentes. Si brillantes soient nos démonstrations... rien d’autre qu’une pétition de principe.— (Daniel Pennac, Comme un roman, Gallimard, 1992, page 96)