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On pourrait remplir des pages entières avec l’exposé sommaire des thèses contradictoires, cocasses et charlatanesques qui forment le fond des harangues de nos grands hommes ; rien ne les embarrasse.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 159)
— Mais vous n’avez donc pas lu son dernier roman : Une femme ? — Ma foi, non : il me l’a envoyé ; mais comme je ne pouvais pas le supposer moins rasoir que les précédents, je n’en ai même pas coupé les pages.— (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
Chaque semaine, sur quatre pages, le journal se fera le défenseur des industriels. Hebdomadaire conçu par des patrons pour des patrons, il se veut un véritable outil de décision.— (Thibaut de Jeagher, L’Usine nouvelle a 120 ans, dans L’Usine nouvelle, no 3266, 15 décembre 2011, page 8)
Chaque article du Wiktionnaire apparaît dans une page.
Le serveur calcule le chiffre et l'insère dans la page qu'il envoie au client ", assure le parti.— (Linh-Lan Dao, Pétition de LFI pour la destitution d'Emmanuel Macron : peut-on se fier au compteur qui affiche près de 200 000 signatures ?, France Télévisions, 3 et 4 septembre 2024)
Mme Surville n’a laissé sur son frère que quelques pages insignifiantes, une apologie froide, banale, où nous n’avons pas une seule note à prendre, pas un seul document à retenir.— (Octave MirbeauLa Mort de Balzac, 1907)
Dès l’instant où, à l’occasion de cette réédition, je me suis retourné vers les premières pages que j’ai écrites, c’est cela d’abord, que j’ai eu envie de consigner ici.— (Albert Camus, L’Envers et l’Endroit, Gallimard, 1958, préface, page 33)
Les plus heureux étaient ceux qui pouvaient entrer en qualité de pages chez quelques grands et chez des évêques, où ils demeuraient sur un pied de domesticité absolue, sauf la livrée.— (Anonyme, Le Clergé en Espagne, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
De longues bottes de cuir noir, comme en avaient les pages et les varlets, lui montaient au-dessus du genou.— (Alexandre Dumas, Les Deux Diane, 1847, chapitre 1)
On avait osé créer des pages, comme je vous l’ai dit ; mais nous portions l’uniforme d’officiers en attendant la livrée verte à culottes rouges que nous devions prendre au sacre.— (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
On pourra songer aussi au déhanché gracieux que Musset arbore, par exemple, dans le célèbre dessin de Devéria le représentant en costume de page de la cour de Charles IX.— (Valentina Ponzetto, Musset ou la Nostalgie libertine, Droz, 2007, page 156)
Un savetier, blond et poupin, fut jugé propre à l’emploi de page.— (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, Gallimard, 2001)
Au page jusqu’à midi, et la nuit, bien sûr, ça n’avait plus sommeil.— (Raymond Guérin, L’Apprenti, Gallimard, 1946)
Dans le fond d’la salle derrière la séparation à mi-hauteur d’homme, écroulé sur une table, un gars roupille comme dans un page d’hôtel— (Robert Giraud, Le Vin des rues, Denoël, 1955)
On plonge au page. Je la défonce. Comme des bêtes.— (Jean-Patrick Manchette, L'Affaire N'Gustro, 1971, Réédition Quarto Gallimard, Chapitre 15, page 171)
Diez[1] le tire du grec ancien παιδίον, paidíon (« enfant »), disant que le mot a pu venir en Italie (voir l’italien paggio) par les Grecs ou par les croisades. Cette hypothèse fait difficulté[2] en raison de l'antériorité du mot français par rapport à l’italien attesté au XIVe siècle, et l’anglais page est attesté en 1300.
Avec pour féminin pagesse (« suivante »), de l’ancien occitan pagès (« paysan »)[1], du latin tardif *pagensis, qui vient de pagus, le sens initial étant « paysan, valet de ferme, valet » et non « jeune noble[1] » : Le mot de page, jusques au temps des rois Charles VI et VII, sembloit être seulement donné à de viles personnes, comme à garçons de pied ; car encore aujourd'hui les tuilliers appellent pages ces petits valets qui sur des palettes portent sécher les tuiles vertes[3]. Pageois, « paysan » dans un texte toulousain du XVe siècle correspond à la francisation de l’occitan pagès ; pour l’ancien français et l’anglais (au XIVe siècle la Guyenne est anglaise), le mot qui aurait du donner pageois, a pénétré par l’intermédiaire de la littérature des troubadours et l’occitan pagès, pages est interprété comme le cas sujet dont le cas régime devient page. La littérature des troubadours étant celle de la cour et de la noblesse, le mot a été « anobli » pour signifier « écuyer, jeune noble au service d’un autre. »
Pour des raisons phonétiques[2] l’ancien français ne peut être un emprunt direct au latin *pageus, *pagius, *pagicus.
Les Anglois eurent peur desdits Lombards du costé senestre qui vinrent derriere eux, et s'enfuirent les pages des Anglois et autres qui estoient derriere leur bataille— (Chron. de 1402 à 1461, XVe siècle)
It was during this life and death struggle between the two races that a page of American history became intercalated in the history of Yucatan, and though so saved, yet practically lost.— ( Edward Herbert Thompson, A Page of American History)
It was part of Kelly’s service record, but not very much, Charon saw as he paged through it. It included his dive-qualification records, his instructor’s rating, and a photograph, along with some other gingerbread stuff.— (Tom Clancy, Without Remorse, 1993.)