Singulier | Pluriel |
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pandour | pandours |
\pɑ̃.duʁ\ |
pandour \pɑ̃.duʁ\ masculin
Jérôme Weiss, devenu landgrave de Hütten pendant la guerre de Trente ans, mais qui n'était qu'un pandour.— (Gobineau, Pléiades, 1874, p.96)
Eh bien Rosine, tu ne sais pas ce que c'est que le courage ? Le héros antique, le preux chevalier, l'indomptable paladin, le belliqueux pandour, le lion ! le lion ! tu ne sais pas ce que c'est que le lion ?— (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
– Telle est la coutume du glorieux régiment Preobrajenski, dont j'ai eu l'honneur de défendre tout seul, à Traktir, l'invincible étendard contre six mille Pandours et quatre-vingt-dix mille Polonais.— (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 148)
Quelque pochard que fût un intraitable pandour habitué à rosser ses chiens de bataille, il s’équilibrait aussitôt que tombait sur lui le regard de ce religieux dont l’apparition dessaoûlait instantanément les états-majors.— (Léon Bloy, Un Moine allemand, dans Sueur de sang, 1893)
Ces lois atroces, faites pour des pandours, on les applique aujourd’hui à de jeunes paysans effarés, à des enfants des villes qu’il serait facile de conduire avec douceur. Et cela semble naturel !— (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 954)
Et c’est ce ramassis de brutes et de cuistres,— (Étienne Carjat, Les Versaillais, in La Commune, journal du soir, Paris, 3 mai 1871)
Champignons vénéneux du fumier social,
Cette tourbe de fous et de pandours sinistres,
Qui font crever sur nous le fiel impérial.
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