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Du grec ancien Πανικός, Panikós (« de Pan »), le dieu Pan passant pour effrayant ou dieu pouvant faire perdre la tête à un individu selon les Grecs anciens. À l’origine, c’était uniquement un adjectif, puis l’expression « une peur panique » s’est contractée en « panique ».
(Vieilli)(Littéraire) Qui a un rapport avec le dieu Pan ou les forces de la nature.
L’énorme joie panique dans laquelle passe la joie de l’univers.— (Julien Green, Journal)
La pénombre et l’immobilité close prenaient dans un cristal magique ces débris médiocres, une rêverie se dévidait au fil de ce bruit de fontaines qui semblait rappeler encore à leurs humbles besognes les occupants évanouis, renouer en guirlande muette autour du puits et du lavoir ces gestes profonds qui font bondir au cœur comme un sentiment panique de la permanence de la vie.— (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
En parlant d’une terreur, d’une peur : soudaine, complète et souvent irraisonnée.
Une peur panique s’empara de la foule qui se dispersa en tous sens.
L’homme est un loup pour l’homme, et les animaux ne sont bons qu’à vous manger ou à être mangés. Il est possible que cette façon panique de voir les choses soit en liaison avec divers souvenirs que j’ai, relativement à des hommes blessés.— (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, réédition Folio, page 102)
Cette voix naufragée qui semblait venir de plus bas qu’une autre, qui saisissait à la nuque et qui faisait passer une brusque onde de silence parmi les policiers attablés, était panique.— (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
Quand ils se relevèrent, ils virent le troupeau de Poc-Anach dévaler les pentes à une allure panique.— (Léonce Bourliaguet, Le Moulin de Catuclade, 1946, Hachette, réédition Bibliothèque de la Jeunesse, 1951, page 53)
Rien de moins qu’un désespoir, une situation de faiblesse totale, une sensation d’abîme sans fond, un sentiment de peur panique (« panique » veut dire : une peur qui envahit tout) pour secouer ce château fort construit par nos illusions et qui se révèle être, en fin de compte, un château de cartes dès que nous acceptons que nous ne sommes rien, que nous ne sommes que cendres, impuissance, incapacité.— (Placide Gaboury, Sérénité en 12 étapes, éditions de Mortagne, Boucherville (Québec), 2e édition, 2017, page 13)
Quand le monde apprend que les Soviétiques ont lancé, le 4 octobre 1957, un satellite artificiel de la Terre, c'est l’étonnement et l’admiration chez beaucoup, qui prennent conscience que l’ère spatiale commence vraiment, et c’est la panique chez les Américains.— (Jean-Claude Baudet, Les plus grandes inventions : Essai historique, Paris : La boîte à Pandore, 2015)
Pour supporter cette anxiété, nous inventons des mythologies personnelles ou collectives. Plutôt que de céder à la panique, nous construisons des mondes. C’est le moment. Il ne durera peut-être pas.— (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)