parsambleu

(Date à préciser) Altération de par le sang de Dieu, ainsi modifié pour éviter le blasphème.

parsambleu \paʁ.sɑ̃.blø\

1. Jurement de l’ancienne comédie.
   • Ah! Parsambleu, tu me mets au comble de la joie, et cela m'épargnera la peine de venir dans un endroit où la simple politesse m'attirait. — (Mademoiselle Monicault, Le Dédain affecté, 1724, acte II, scène 7)
   • Que très-faillible aussi par votre nature, vous l'êtes plus souvent qu'un autre, parce que vous vous laissez aller à votre pétulance et au plaisir de contredire. — Parsambleu, monsieur!… — Il faut beaucoup, mais beaucoup d'esprit, monsieur, pour contredire sans cesse, et ne se donner jamais de ridicule. — (Pigault-Lebrun, Monsieur Botte, 1802, troisième partie, chapitre premier)
   • Hé, le petit poltron! — Oh! Parsambleu, Madame, il ferait un Achille, un Pompée, un César, Je vous le conduirais poings liés à mon char. — (Jean-François Regnard, Le Joueur, 1696, acte I, scène 10)
   • Non, parsambleu, vous serez éclairé. — (Plancher Valcour, Le Petit-neveu de Boccace, ou Nouveaux contes en vers, 1781, liv. IV, L'huile de Saint Turpin, conte 2)

• palsambleu

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