Singulier | Pluriel |
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passé simple | passés simples |
\pa.se sɛ̃pl\ |
passé simple \pa.se sɛ̃pl\ masculin
Quant au passé simple: je fus, il a été employé dans le sens de j’allai, par des écrivains de toutes les époques, même par ceux dont le style est le plus châtié. On peut citer entre autres: Corneille, La Bruyère, etc., et parmi les modernes: Ch. Nodier, Chateaubriand, Georges Sand, Mérimée, etc.— (Jean Fleury, La grammaire en action: cours raisonné et pratique de langue française, 3e partie : Syntaxe, Paris : chez C. Borrani, 1864, page 171)
Un lecteur m'écrit « La prof de français nous a dit qu'il est inutile d'apprendre à conjuguer le passé simple, car c'est un temps archaïque, aujourd'hui complètement inusité ».— (François Cavanna, « Fessons la prof ! » dans Plus je regarde les hommes, plus j'aime les femmes, éd. Albin Michel, 2005)
Cette distinction permet de classer les occurrences en deux grands groupes au sein desquels d'autres subdivisions apparaissent : parmi les passés simples faibles, on distingue les passés simples en a (ex.:chantai, chantas, chanta...), ceux en i (ex.: dormi, dormis, dormi...) et ceux en u (ex.:valui, valus, valu...).— (Laurence Hélix, L'Ancien français en 18 textes et 18 leçons: S'initier à l'ancien français par les textes, éd. Armand Colin, 2014)
Je n’ai jamais cessé d’employer le passé simple pour parler de moi-même, chose usuelle en provençal.— (Paul Veyne, Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas. Souvenirs, Albin Michel, 2014, page 54)