passage obligé

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot passage obligé. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot passage obligé, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire passage obligé au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot passage obligé est ici. La définition du mot passage obligé vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition depassage obligé, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

Composé de passage et de obligé.

Locution nominale

passage obligé \pa.sa.ʒ‿ɔb.li.ʒe\ masculin

  1. Lieu de franchissement qui ne peut être évité, étant le seul praticable.
  2. Lieu où l’on revient systématiquement.
    • Ç'a été la porte d’entrée des premiers explorateurs en Amérique du Nord, c’est le passage obligé de nombreuses espèces migratoires et une formation géologique unique au Canada, où vivaient les Micmacs et où sont débarqués les pêcheurs basques. — (L’actualité, 14 juin 2011)
  3. (Sens figuré) Événement inévitable.
    • Les sommets de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont leurs passages obligés, dont la célébration de la grande famille qui, sur les cinq continents, a « cette langue en partage », selon la formule consacrée. — (Marc Semo, A Erevan, Macron plaide pour une francophonie de « reconquête », Le Monde. Mis en ligne le 11 octobre 2018)
    • Gustave Kervern, l’un des réalisateurs du Grand Soir, a adressé un magistral doigt d’honneur à Brad Pitt, mardi matin, qui a refusé de le saluer sur le photo call du Festival de Cannes, passage obligé pour les équipes des films en sélection. — (« Cinéma. Les petites indiscrétions du Festival de Cannes », L’Ouest-France, 22 mai 2012)
    • En temps normal, les régiments zoulous, les iButho, étaient constitués par classes d’âge. Mais compte tenu de son inexpérience, Abraham eut droit à un traitement particulier. Il fut versé dans une unité de très jeunes gens, se retrouvant en compagnie de garçons d’à peine treize ans qui n’avaient jamais combattu – des amabutu – voire de simples izinDibi, des porteurs d’eau. Mais cette ultime humiliation était un mal nécessaire, et il savait qu’il devait d’abord faire ses preuves. C’était un passage obligé pour lui, comme celui de la première bataille, et toute contestation était exclue, un ordre draconien régnant sur les impi zoulous, et la soumission absolue à leurs chefs – les isinDuna – étant la règle. — (Philippe Morvan, Les Fils du Ciel, Calmann-Lévy, 2021)

Traductions