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(Date à préciser) Emprunté à l’espagnol patio, dont origine obscure et controversée ; soit de l’occitan pâtu (« terrain vague, pâture »), peut-être du latin pactum (« pacte, accord ») ou directement du latin patere (« être ouvert, être découvert, être patent »). Référence nécessaire
C’était un beau bâtiment, quelque ancien hôtel sans doute, avec une cour intérieure dallée de marbres de couleur formant mosaïque, ornée de puits de marbre blanc et d’auges revêtues de carreaux de faïence pour laver les verres et les jattes. Cette cour se nomme patio ; elle est habituellement entourée de colonnes et d’arcades, avec un jet d’eau dans le milieu. Un tendido de toile, qu’on replie le soir afin de laisser pénétrer la fraîcheur nocturne, sert de plafond à cette espèce de salon retourné.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
Sans le patio, disposition architecturale qui rappelle l’ancien cavœdium romain, les maisons d’Andalousie ne seraient pas habitables. L’espèce de vestibule qui le précède est habituellement pavé en petits cailloux de couleurs variées, formant des dessins de mosaïque grossière, et représentant tantôt des pots de fleurs, tantôt des soldats, des croix de Malte, ou tout simplement la date de la construction.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
Le patio est une invention charmante : on y jouit de plus de fraîcheur et d’espace que dans sa chambre ; on peut s’y promener, y lire, être seul ou avec les autres. C’est un terrain neutre où l’on se rencontre, où, sans passer par l’ennui des visites formelles et des présentations, l’on finit par se connaître et par se lier ; et lorsque, comme à Grenade ou à Séville, l’on peut y joindre l’agrément d’un jet d’eau ou d’une fontaine, je ne connais rien de plus délicieux, surtout dans une contrée où le thermomètre se maintient à des hauteurs sénégambiennes.— (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
Deux portes battantes s’ouvraient dans le salon ; le côté qui était en face du patio s’élevait d’un pied environ au-dessus du reste du plancher — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Mon cheval, sellé et bridé, ronge son frein et piaffe à ma porte ; mes effets encombrent le patio, ficelés et prêts à être chargés.— (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, page 26)
En 1972, Paul Dupré indique que le mot étant d’origine espagnole, il devrait se prononcer \pa.tjo\. Il critique la prononciation \pa.sjo\, pourtant présente dès 1930.
Emprunté à l’espagnol patio, lui-même d’origine obscure et controversée ; soit de l’occitan pâtu (« terrain vague, pâture »), peut-être du latin pactum (« pacte, accord ») ou directement du latin patere (« être ouvert, être découvert, être patent »). Référence nécessaire
Soit de l’occitan pâtu (« terrain vague, pâture »), peut-être du latin pactum (« pacte, accord ») ou directement du latin patere (« être ouvert, être découvert, être patent »). Référence nécessaire