payer le prix fort \pe.je lə pʁi fɔʁ\ ou \pɛ.je lə pʁi fɔʁ\ (se conjugue → voir la conjugaison de payer)
Humiliant verdict, qui tombe, il est vrai, des lèvres d’un vieux voluptueux prêt à payer le prix fort pour couchoter avec la fillette.— (Jean-Louis Bory, Musique, 1960)
Vingt à trente euros sont possibles, car, selon un mécanisme bien documenté, plus le visiteur vient de loin, plus il accepte sans rechigner de payer le prix fort devant un site exceptionnel où il ne reviendra jamais.— (Michel Guerrin, « Bien sûr qu’il faut faire payer l’accès à la cathédrale Notre-Dame, et pas 5 mais 20 ou 30 euros », Le Monde. Mis en ligne le 15 novembre 2024)
L’anglais paie le prix fort de son hégémonie. Car le globish disgracieux que l’on ânonne d’un bout à l’autre de notre monde globalisé n’a rien à voir avec la langue abondante, élégante et infiniment plastique qui a fait les riches heures de la littérature d’expression anglaise, .— (Élie Barnavie, L’anglais, langue en péril, dans Marianne no 689, 3 juillet 2010)
En 1980, l’Italie est d'ailleurs déjà celui des pays du Marché commun qui a les plus graves problèmes d'environnement : des égouts de Naples aux pollutions chimiques de la plaine du Pô, la péninsule exprime son incivisme glorieux. Dans une civilisation industrielle avancée, le chacun pour sa peau se paye au prix fort.— (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 158)