perlouse

(Siècle à préciser) De perle avec le suffixe -ouse.

perlouse \pɛʁ.luz\ féminin

1. (Argot) Perle.
   • , quand une nuit v’là l’Dudule qui rapplique, les fouilles pleines de fafiots et d’perlouses, qui pose tout ça d’ssus l’plume et qui m’regarde. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
   • En tout cas, nous avons travaillé pour lui, on a lavé des perlouses et que sais-je, moi ! Alors, il faudra qu'il nous aboule notre part de pognon ! — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Vengeurs du Diable, 1932)
   • J’étais rencardé sur un boulot plutôt pépère
     Trois kilos de diams de la perlouse et puis du jonc
     C’est pas si souvent que l’on dégote une bonne affaire
     Ce soir entre tous fallait pas faire les cornichons
     — (Boris Vian, Le Tango interminable des perceurs de coffres-forts. Chanson interprétée en 1958 par Les Frères Jacques.)
   • Ouf, pas besoin de compléter la panoplie avec le vison et des perlouses !
2. (Argot) Pet.
   • Je m’en suis aperçu, lorsque le gros tas sous les berlues, a lâché une vigoureuse perlouse, un pet sec et sans bavure. — (Alphonse Boudard, La cerise, Éditeur Plon, 1963)

• perlouze

• emperlousé

→ voir perle

• \pɛʁ.luz\
• France : écouter « perlouse  »

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