peu ou prou \pø u pʁu\
Toutes les civilisations ont adhéré, peu ou prou, à la notion d’âme.— (Laura Bossy, Le Point, 28 novembre 2003)
Les partis qui se relaient sont peu ou prou liés aux milieux des affaires. L’appui déterminant des milieux d’affaires fait en sorte qu’aucun parti ne peut éviter de les courtiser s’il veut le pouvoir.— (Omar Aktouf, Le Devoir, 17 février 2006)
Par ailleurs, si l’on exclut les centres financiers offshore [sic : extraterritoriaux] et autres paradis fiscaux —qui restent de véritables trous noirs en matière de régulation—, ainsi que les pays émergents, peu ou prou régulés— (Le Devoir, 29 mai 2006)
Où que l’on soit sur Terre, Tokyo a peu ou prou d’égal pour susciter autant de stupeur et de stupéfaction, autant de trémolos et de tremblements d’étonnement.— (Le Devoir, 20-21 mai 2006)
les « brownites » qui n’hésitent pas à qualifier « d’acte de guerre » ce remaniement pour lequel le ministre de l’Économie n’aurait été peu ou prou consulté.— (Le Point, 6 mai 2006)
En 1971, peu ou prou quand Jeanne Cordelier a été rue Saint-Denis, la pastiquette se concluait aux alentours de 130, 150 francs – entre 19,82 et 22,87 euros.— (Claude Dubois, Je me souviens de Paris: visages, façons, histoire et historiettes du Paris populaire, Éditions Parigramme, 2007, p. 418)
Quel intérêt de faire des études poussées pour être payé peu ou prou la même chose que quelqu’un qui n’aura pas étudié ?— (Le Monde, 13 septembre 2006)
Notre septième art, d’abord confidentiel (4 % de parts de marché peu ou prou il y a cinq ans), est devenu très fréquenté.— (Le Devoir, 11-12 février 2006)
En somme, l’affaire Lewinsky n’en a pas été une pour les électeurs ; et le Congrès est peu ou prou demeuré entre les mains de ceux qui le contrôlaient.— (Le Monde diplomatique, décembre 1998)