Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
phosphorique | phosphoriques |
\fɔs.fɔ.ʁik\ |
phosphorique \fɔs.fɔ.ʁik\ masculin et féminin identiques
Le glucose-1'-phosphate, le glucose-6'-phosphate et le glycéraldéhyde-3'-phosphate jouent, par exemple, des rôles déterminants dans la glycolyse. Il est donc indispensable d'identifier correctement le carbone qui porte la fonction ester phosphorique.— (Raul Sutton, Bernard Rockett et Peter Swindells, Chimie pour les étudiants en médecine… et pour tous ceux qui ne seront pas chimistes, traduit par Paul Depovere , De Boeck Supérieur, 2010, page 207)
Derosne serait au contraire le premier (1816) qui aurait préparé des allumettes phosphoriques à friction. Vers 1833 les allumettes phosphoriques apparurent en même temps dans différents pays. Preshel, de Vienne, fit, dans l'année que l'on vient de nommer, des allumettes phosphoriques et d'autres appareils munis de la même pâte inflammable, comme de l'amadou, des allume-cigares, etc.— (Rudolf von Wagner, Nouveau traité de chimie industrielle, traduit par Léopold Gautier sur la 8e édition allemande, Paris : librairie F. Savy, 1873, volume 2, page 390)
Des feux follets traversaient de temps en temps le chemin, et les choucas piaulaient piteusement dans l’épaisseur du bois, où brillaient de loin en loin les yeux phosphoriques de quelques chats sauvages.— (Théophile Gautier, La Morte amoureuse, 1839)
C’est ici ! et déjà, dans l’épaisseur des halliers, qu’éclaire à peine l’œil phosphorique du chat sauvage tapi sous les ramées.— (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
L’éclat de sa denture, les paillettes phosphoriques de ses prunelles mettaient à son visage sombre, tanné par le grand air, trois points lumineux qui l’éclairaient.— (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Passant ensuite aux détails techniques de la composition et de l’instrumentation, Liszt caractérise la manière incisive dont Wagner a rendu les attractions lascives du Venusberg : ces figures ascendantes des violons à l’aigu, brodées sur un tissu de trilles et de trémolos qui se perdent et se retrouvent en enlacemens inextricables, ces susurremens accentués de légers coups de cymbale qui peignent les vertiges de la sensualité, ses éblouissemens prismatiques. « Il y a des notes qui sifflent à l’oreille comme certains regards chatoient à la vue : longues, désarmantes, perfides ! Sous le velouté de leur artificielle douceur on saisit des intonations despotiques, on sent trembler la colère. Çà et là des mordantes de violon s’échappent de l’archet comme des étincelles phosphoriques. »— (Édouard Schuré, « Les Concerts du dimanche et les maîtres symphonistes : Beethoven, Berlioz, Richard Wagner », in Revue des deux mondes, LIVe année, troisième période, tome LXII, 1884)