Singulier | Pluriel |
---|---|
physiologie | physiologies |
\fi.zjɔ.lɔ.ʒi\ |
physiologie \fi.zjɔ.lɔ.ʒi\ féminin
physiologie végétale.
physiologie générale.
physiologie comparée.
À toutes ces expériences, la physiologie positive gagna deux grandes vérités, à savoir que certains animaux peuvent, comme les plantes, se reproduire par boutures et par bourgeons.— (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pages 496-519))
Les bons effets du pansage sont parfaitement démontrés par la physiologie. Cette science nous apprend que la répercussion produite par l’étrille sur la peau, a des effets marqués sur les animaux.— (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
Il se prit surtout d’une belle passion pour la physiologie. On sut dans la ville qu’il achetait souvent des cadavres au fossoyeur de l’hospice, ce qui le fit prendre en horreur par les dames délicates et certains bourgeois poltrons.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
La physiologie de Gley.
La physiologie du mariage.
Mais, ô étrangers des deux mondes, si toutefois vous lisez cette physiologie de la facture, sachez que cette scène se joue dans les magasins de nouveautés pour du barège à deux francs ou pour de la mousseline imprimée, à quatre francs le mètre !— (Honoré de Balzac, Gaudissart II, 1844-1846)
au xviie siècle, le partage entre anatomie et physiologie ne correspond pas à celui entre science descriptive des structures d’un côté et science des fonctions du vivant de l’autre. D’abord parce que la physiologie, science de l’homme en état de santé, ne s’articule pas avec l’anatomie, mais avec la pathologie. Ensuite parce qu’elle est considérée comme une science portant sur l’économie de l’homme sain ou de l’animal en son entier, là où l’anatomie est une pratique mettant au jour par la dissection ce qui appartient aux parties du corps.— (Raphaële Andrault, La raison des corps. Mécanisme et sciences médicales, Vrin, Paris, 2010, page 97)