Singulier | Pluriel |
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point médian | points médians |
\pwɛ̃ me.djɑ̃\ |
point médian \pwɛ̃ me.djɑ̃\ masculin
Le point médian sert aussi de diacritique dans l’orthographe actuelle du catalan.
Un seul sujet, dans les batailles actuelles, les rassemble sans l’ombre d’une hésitation : le point médian. Hommes ou femmes, conservateurs ou progressistes, ils rejettent énergiquement cette nouvelle graphie selon laquelle, dans un groupe comprenant des mots masculins et féminins, les genres sont emboîtés (exemple : des instituteur·trice·s).— (Raphaëlle Rérolle, « Ecriture inclusive : malaise à l’Académie française », dans Le Monde, 13 décembre 2017 )
La recherche d’abréviations pour les termes ayant un radical commun conduit depuis trente ans à des expérimentations, certaines heureuses (le point médian, véritable trouvaille), d’autres moins (l’abréviation est satisfaisante dans étudiant·e ou collégien·ne, elle est à oublier dans acteur·trice ; et un point suffit dans les mots au pluriel : content·es).— (Benjamin Moron-Puech et Éliane Viennot, « « Les noms “autrice”, “officière”, “professeuse”… existent depuis des siècles. Ils avaient juste été condamnés par des idéologues masculinistes » », dans Le Monde, 11 juillet 2019 )
Pourtant, la France a décidé de focaliser les débats sur un outil de reféminisation particulier, qui ne correspond qu’à une très petite minorité des usages : le point médian (« les chercheur.euses »).— (Pascal Gygax, « Un langage qui utilise le masculin comme valeur par défaut est exclusif », Le Monde, 5 septembre 2021)