Singulier | Pluriel |
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politique-fiction | politique-fictions politiques-fictions |
\pɔ.li.tik fik.sjɔ̃\ |
politique-fiction \pɔ.li.tik fik.sjɔ̃\ féminin
La politique-fiction, qui depuis quelques années connaît aux Etats-Unis le plus grand succès, dérive à la fois de l’utopie au sens anglais du mot (Thomas More, Swift, Orwell), et du roman d’anticipation. De l’utopie elle a gardé le principe d’une critique des institutions qui prend le déguisement d’une situation supposée, de personnages fictifs, parfois même d’un pays imaginaire.— (Robert Merle, « La politique-fiction », dans Le Monde, 11 octobre 1967 )
Depuis un an, un jeune éditeur et, masqués de pseudonymes, deux de ses auteurs, tentent audacieusement d’acclimater en France un genre difficile qui connaît le succès aux États-Unis : la politique-fiction. Après tout, puisque la science-fiction a conquis depuis longtemps ses lettres de noblesse, pourquoi la politique, qui se veut science elle aussi, ne pourrait-elle élargir ainsi son domaine ?— (Pierre Viansson-Ponte, « La politique-fiction », dans Le Monde, 20 décembre 1969 )
La politique-fiction, qui pousse presque comme du chiendent aux États-Unis et en Grande-Bretagne, reste encore assez méconnue en France. C’est un genre hybride, multiforme, supputatif, au point de rencontre entre l’utopie, la prospective, l’anticipation, et même la science-fiction.— (Marie-Françoise Allain, « La politique-fiction », dans Le Monde diplomatique, juin 1974 )
Mais trois ans avant la prochaine élection présidentielle, la question de la stratégie à suivre a d’une certaine manière pollué les journées d’été des écologistes, et poussé certains à nager en pleine politique-fiction.— (Rémy Dodet, « Les écologistes piégés par la primaire », dans Libération, 23 août 2014 )