Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
politiste | politistes |
\pɔ.li.tist\ |
politiste \pɔ.li.tist\ masculin et féminin identiques
vu les formats proposés par la plupart des médias, lorsque un politiste répond à la presse, le résultat est souvent un propos de politologue, c’est-à-dire qu’il dit (ou semble dire) des banalités, sans doute pas fausses, mais pas non plus folichonnes à lire ou à entendre.— (« Image disciplinaire : les politologues sont toujours parmi nous. », Bouillaud's Weblog – bloc-notes d'un politiste, 23 novembre 2010)
Évoquant un véritable « matraquage médiatique pour vendre la marque Macron à l'électorat », le politiste Thomas Guénolé pointe un traitement de faveur et une surmédiatisation artificielle.— (Michel Pinçon et Monique Poinçon-Charlot, Le président des ultra-riches, chapitre 6 ; Éditions La Découverte, coll. Zones, Paris, 2019, p. 83)
En France toutefois, le substantif « politiste » tend à être préféré à celui de « politologue ». L'usage du mot « politiste » vise à distinguer le spécialiste « authentique » de science politique, qui fait avant tout de la recherche « fondamentale », du « politologue », expert que ce soit dans l'interprétation sur le vif de l'actualité politique dans les médias (« commentateur politique ») ou dans l'élaboration de recommandations opérationnelles au monde politique (« conseiller du prince »).— (Collectif, Fondements de science politique, De Boeck Supérieur, page 19)