Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
populicide | populicides |
\pɔ.py.li.sid\ |
populicide \pɔ.py.li.sid\
L’infâme Boissy-d’Anglas parut à la tribune, et fit adopter son code populicide.— (Gracchus Babeuf, Pièces, I, 83)
Il s’agit d’établir, selon les expressions de Rousseau, que « le terrain n’est à personne, mais à tous ; » que tout ce que l’individu accapare au-delà de la subsistance est un vol social, » que le droit d’aliénabilité est « un attentat populicide », expression qui pour cette fois appartient à Babeuf, assez riche en néologismes.— (Paul Janet, Les Origines du socialisme contemporain, 1880)
Qu'ils ameutent les leurs, Attali ou BHL, mais ne déplorent pas d'avoir les autres, ceux qui croient que la gauche est ailleurs que dans leurs partis carriéristes et populicides.— (Michel Onfray, « Anti-Manuel », Le Point, no 2218, 12 mars 2015, page 42)
Dès 1794, Gracchus Babeuf publie une grosse brochure intitulée Les guerres de Vendée et le système de dépopulation. Et il explique en détail ce qui s'est passé pendant cette guerre de Vendée, et il essaye d'inventer, justement, le mot qui manque pour définir ce type de pratique, c'est-à-dire « extermination de masse d'une population en tant que telle ». Le mot génocide n'existe pas : il a été inventé seulement en 1944. Donc, Babeuf, il cherche. Et il trouve plusieurs mots : populicide, plébéicide... c'est des mots qui ne seront pas repris, tout simplement parce que cette histoire de la Vendée va être systématiquement occultée dans l'historiographie française.— (Stéphane Courtois, historien, interviewé dans L'ombre d'un doute – Robespierre, bourreau de la Vendée[1])
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