Singulier | Pluriel |
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porte cochère | portes cochères |
\pɔʁ.tə kɔ.ʃɛʁ\ |
porte cochère \pɔʁ.tə kɔ.ʃɛʁ\ féminin
La tante et la nièce étaient en ce moment sur le seuil de la porte cochère, occupées à regarder la calèche qui fuyait.— (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
Quelques jours après, Lucien, descendant de cabriolet pour monter chez madame Grandet, fut séduit par l’éclat d’un beau clair de lune qu’il apercevait par la porte cochère sur la place de la Madeleine. Au lieu de monter, il sortit, ce qui étonna fort MM. les cochers.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
En atteignant la porte cochère, les yeux baignés de larmes, le parfumeur vit à peine un beau cheval anglais en sueur qui arrêta net à la porte un des plus jolis cabriolets qui roulassent en ce moment sur les pavés de Paris.— (Honoré de Balzac, Histoire de la Grandeur et de la Décadence de César Birotteau, 1837, chapitre deuxième)
En cet endroit, nulle trace de commerce. À peine y voyait-on alors les luxueuses portes cochères des gens riches ! s’il y en avait, elles tournaient rarement sur leurs gonds, excepté celle de monsieur Martener, un médecin obligé d’avoir son cabriolet et de s’en servir.— (Honoré de Balzac, Pierrette, 1840)
il crut revoir le même individu qui l’avait devancé en hâtant le pas et qui cherchait à se dissimuler dans renfoncement d'une porte cochère.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, page 25)
Le wattman du taxi-auto payé, Juve faisait passer Fandor sous la porte cochère de l’immeuble.— (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 677)