Singulier | Pluriel | |
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Masculin | possédant \pɔ.se.dɑ̃\
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possédants \pɔ.se.dɑ̃\ |
Féminin | possédante \pɔ.se.dɑ̃t\ |
possédantes \pɔ.se.dɑ̃t\ |
possédant \pɔ.se.dɑ̃\
Je souffrais de reconnaître que nous avions, mes adversaires et moi, une passion commune : la terre, l’argent. Il y a les classes possédantes et il y a les autres. Je compris que je serais toujours du côté des possédants.— (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 31)
Note d’usage :
Singulier | Pluriel |
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possédant | possédants |
\pɔ.se.dɑ̃\ |
possédant \pɔ.se.dɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : possédante)
De même, un possédant est quasiment toujours le « pauvre » d’un individu plus fortuné que lui.— (Pierre André Bazéma, Gauches… l’espoir trahi !, 2007)
Les lundi, mercredi, vendredi, on devait inquiéter les possédants, en leur montrant les progrès du socialisme. Les mardi, jeudi, samedi, les rassurer en leur faisant entrevoir la réaction fatale, nécessaire — et d’ailleurs sans bouger — contre les « aberrations de la démagogie ».— (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 283)
Il s’agit pour nos deux possédants de dépenser leur sou.— (Léon Frapié, Le sou, dans Les contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 176)
Rien n’avait donc changé. Petit monde et petits moyens. Des exploiteurs et des exploités. Des possédants et des possédés. Des pillards et des pillés.— (Jean Guéhenno, Journal d’un homme de 40 ans, Grasset, 1934, réédition Le Livre de Poche, page 221)
Chez les possédants, l’agitation sociale réveille une vieille hantise particulièrement vivace chez les bourgeois français : la peur de l’ouvrier.— (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
Voir la conjugaison du verbe posséder | ||
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Participe | Présent | possédant |
possédant \pɔ.se.dɑ̃\
Qu’on n’objecte pas que c’en serait fait de la jeunesse, privée de ces Mentors, ou tout au moins les possédant moins près d’elle ; la jeunesse, sauf les bons moutons de Panurge dont on fait le calque d’un programme et que l’on dresse à remplir des fonctions qu’ils remplissent mal, perd un temps précieux à se défarcir la tête des opinions erronées, définitions falotes, admirations mal motivées, et ce qui est plus grave méthodes de recherches qu’on lui a inculquées.— (Revue indépendante de littérature et d’art, 1888, page 449)