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Étymologie
- (XVIe siècle) Mot dérivé de préserver, avec le suffixe -able.
Adjectif
préservable \pʁe.zɛʁ.vabl\ masculin et féminin identiques
- Qui peut être préservé.
Il est toujours émouvant de pouvoir constater la bonhomie et la discipline des foules parisiennes, comme, par exemple, dans les grandes manifestations du Front Populaire : malgré l’émotion naturelle aux Français, comme à tout peuple latin, la foule parisienne se montre docile et facilement préservable de la panique.
— (Serge Tchakhotine, Le Viol des foules par la propagande politique, Gallimard, Paris, 1952, page 159)Surtout, ils estimaient qu’il fallait, dès maintenant, prévoir l’après-défaite et sauver ce qui était encore préservable.
— (Pierre Mariel, La Revanche des nazis, éditions J’ai lu, Paris, 1971, page 13)- L’essentiel, hein, c’est quoi, l’essentiel, c’est le … le plus fugitif, le moins préservable, l’instant … l’instant qu’on voudrait allonger, c’est ça l’essentiel avec les hommes . — (Garneau, Sur le matelas, Éditions de l'Aurore, Montréal, 1974, page 79)
Antonymes
Traductions
Anagrammes
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Références
- ↑ « le pays de Flandres est quasy au centre de tous les autres, ayant les provinces d’Arthois, Haynault et Lille pour rempartz, et ainsy mieulx préservable de touttes foulles et concussions de gens de guerre » (instructions du Prince d’Orange à ses commissaires, 1578).