Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot prêter sa plume. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot prêter sa plume, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire prêter sa plume au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot prêter sa plume est ici. La définition du mot prêter sa plume vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deprêter sa plume, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Selon Wikipedia[1], au moins sous la forme prête-plume, ce terme a été employé en moyen français jusqu’au XVe siècle. On le retrouve en français moderne au XVIIe siècle (plus ancienne occurrence repérée en 1697 sous la plume du jansénistePasquier Quesnel - voir première citation ci-dessous).
Quoique les Decrets ne soient pas un ouvrage anonyme en considerant ceux dont ils portent le nom, ils le sont à l’egard de celui qui a prété sa plume pour leur donner la forme.— (Pasquier Quesnel, Lettre a monsieur Steyaert docteur de Louvain, page 9, Chez Henry van Rhyn marchand libraire, 1697)
C’est la raison pour laquelle elle implore sa maîtresse de lui prêter sa plume. Edith Harnham devient sa voix épistolaire, voix capable d'exprimer ses sentiments.— (Thierry Goater, Thomas Hardy, figures de l’aliénation, page 209, Presses universitaires de Rennes, 2016)
Les journalistes apparaissent en premier, les avocats et les hauts fonctionnaires après. Ils prêtent leur plume et leur voix à ces routiers dont les moyens d’expression ne sont pas reconnus.— (Sandrine Depeau, Se déplacer pour se situer, page 117, Presses universitaires de Rennes, 2016)
(Spécialement) Ecrire à la première personne pour donner voix à un personnage de fiction, ou une personne réelle dont on écrit la biographie.
Dans ce roman, il prête sa plume à un enfant des rues, Nelio, orphelin gravement blessé, qui raconte sa vie et son parcours durant neuf nuits, avant de mourir.— (Jeanne Vivet, Déplacés de guerre dans la ville, page 122, Khartala, 2012)
Pour la première fois, des milliers de propagandistes – artistes de renom et simples anonymes – prêtent leur plume et leur talent pour participer activement à l'effort de guerre.— (Paul-Augustin Deproost, Laurence Van Ypersele et Myriam Watthee, Mémoire et identité : Parcours dans l'imaginaire occidental, page 142, Presses universitaires de Louvain, 2008)