prendre possession \pʁɑ̃.dʁə pɔ.sɛ.sjɔ̃\ ou \pʁɑ̃.dʁə pɔ.se.sjɔ̃\ transitif indirect — (se conjugue → voir la conjugaison de prendre) — Note : Il est suivi généralement de la préposition de.
Ils prirent possession du chalet et elle descendit au village les approvisionner en junk-food à prix d'or : frites au four, nuggets surgelés, glaces, sauces samouraï, ketchup et mayonnaise.— (Thierry Vimal, Au titre des souffrances endurées, chap. 5 : Pour votre fils, aucun souci, Éditions Le Cherche-Midi, 2022)
Evans prend possession de l’unique lit et s’y fourre entre deux édredons, tandis que je monte mon lit de voyage et m’y enroule dans mon plaid.— (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 94)
Mais nos clercs entendaient que le favorisé prît possession du disgracié, le réduisît en esclavage, comme fait l’homme pour l'animal dont il veut qu’il le serve, .— (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, page 31)
Quant aux citoyens de Tours, ils accueillirent pacifiquement le général gallo-romain, qui prit possession de la place au nom du roi Sighebert.— (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 2e récit : Suites du meurtre de Galeswinthe — Guerre civile — Mort de Sighebert (568-575), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
On l’expulsa de sa jolie cabine,dont le personnage à tête d’oiseau reprit possession, jurant entre ses dents et réemménageant ses cuirs à rasoir, ses tire-bottes d’aluminium, ses brosses, ses miroirs et ses pots de pommade.— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 170 de l’édition de 1921)