Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot prendre ses jambes à son cou. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot prendre ses jambes à son cou, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire prendre ses jambes à son cou au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot prendre ses jambes à son cou est ici. La définition du mot prendre ses jambes à son cou vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition deprendre ses jambes à son cou, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
Selon les Curiosités françaises, cette locution signifiait autrefois : « se mettre en chemin, s’en aller » ; ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle qu’elle commence à prendre son sens moderne où domine l’image d’une fuite précipitée : « dans la rapidité de la fuite, la tête jetée en avant du corps a l’air de se mêler au mouvement des jambes. »
Mais Pontis leur fit observer qu’en courant ils seraient remarqués, rappelés, peut-être, qu’il fallait, au contraire, s’éloigner lentement, en se dandinant, en regardant le ciel et l’eau ; puis, à un détour du chemin, prendre ses jambes à son cou, et faire le quart de lieue en cinq minutes.— (Auguste Maquet, La Belle Gabrielle, Imprimerie de Schiller aîné, Paris, 1861, page 7)
J’étais allé m'asseoir auprès d’elle ; je voulais lui offrir un bouquet de bluets que j’avais cueillis dans les seigles ; mais ses deux grands yeux se tournèrent vers moi d’une si drôle de façon, que je pris mes jambes à mon cou, et me sauvai en emmenant ma sœur par la main.— (Jules Sandeau, Le Château de Montsabrey, Michel-Lévy frères, 1865, page 152)
Intriguée, j’ai cherché à voir où elle allait, mais elle s’est aperçue, sans doute, que je la suivais ; elle a pris ses jambes à son cou, et je l’ai perdue dans les petites ruelles qui montent à la Ville-Haute.— (André Theuriet, Le Secret de Gertrude, G. Boudet, 1890, page 124)
Pour voir entrer la noce, les voilà tous qui prennent leurs jambes à leur cou, et grimpent quatre à quatre vers la place du château.— (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
Variantes orthographiques
Pendre ses jambes à son cou.
Ces sorciers-là ont généralement oublié d’être bêtes. Et le mien savait ce qu’il lui en aurait coûté si Bétégué-Bili était venu à apprendre qu’il n’avais pas pendu aussitôt ses jambes à son cou pour lui faire ma commission.— (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, réédition Cercle du Bibliophile, pages 268-269)
Antoine Oudin, Curiositez françoises, pour supplément aux dictionnaires, ou Recueil de plusieurs belles propriétez, A. de Sommaville, Paris, 1640, page 277. Antoine Furetière écrit aussi : « se résoudre à partir pour quelque message, quelque voyage ». — Dictionnaire universel, Arnout & Reinier Leers, La Haye / Amsterdam, 1690, tome 2, F-O.
Pierre-Marie Quitard, Dictionnaire étymologique, historique et anecdotique des proverbes et des locutions proverbiales de la langue française, Vve Levrault, Strasbourg, 1842, page 470.