Singulier | Pluriel |
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preneur de femme | preneurs de femme preneurs de femmes |
\pʁə.nœʁ də fam\ |
preneur de femme \pʁə.nœʁ də fam\ masculin
Nous allons voir que chacun des deux grands-pères est, à des titres divers, preneur de femme dans le clan de son petit-fils.— (Luc De Heusch, « Structure et praxis sociales chez les Lele du Kasai », dans la revue L'Homme, 1964 , tome 4 no 3, p. 96, puis dans Pourquoi l'épouser ? Et autres essais, Paris : chez Gallimard, 1971)
C'est, au contraire, parce que les paternels occupent la position la plus forte au titre de preneurs de femmes que l'endogamie offre surtout pour eux de l'intérêt, et qu'ils la pratiquent à leur profit.— (Claude Lévi-Strauss, Le regard éloigné, Éditions Plon, 2001)
Quant aux alliés, si la relation entre le frère et l’époux d’une femme est structurellement asymétrique (l’un, le donneur de femme — le khosur-bura —, est rapproché au niveau terminologique du beau-père — le khosur —, l’autre, le preneur de femme — le dâmâd —, est assimilé de façon classificatoire à l’époux de la fille), la relation entre les époux de deux soeurs (les bâja) se caractérise par une grande liberté d’expression et d’attitude, puisqu’ils partagent métaphoriquement le même lit.— (Alessandro Monsutti, Le baiser de l’ethnographe : entre don de soi et usage de l’autre sur le terrain, dans Entre ordre et subversion : Logiques plurielles, alternatives, écarts, paradoxes, 2007, ISBN 9782811141813)
Les fils de sœur étant assimilés à des paternels, comme dans le cas de l’anchisteia, il est clair que le dispositif avantage les preneurs de femmes aux dépens des donneurs : .— (Claudine Leduc, « Ego et ses trois sœurs (germaine, utérine, consanguine). Athènes et Sparte, vie siècle-ive siècle av. J.-C. », dans Pallas, no 85, 2011)