presseur

(XIV^e siècle) Du latin pressōrĭum (« presse, pressoir »).

• Que nuls tondeurs, drapiers, foulons, presseurs ou autres qui s’entremettent du fait et marchandises de draps — (Charles du Fresne, sieur du Cange)

presseur \pʁɛ.sœʁ\

1. Qui presse.
   • Des leviers presseurs.

• pied presseur

presseur \pʁɛ.sœʁ\ masculin

1. Ouvrier qui met une étoffe en presse.
   • Un presseur de draps de Carcassonne, revenu en 1787, à la suite de l'amnistie accordée par le roi aux ouvriers qui rentreraient en France, et qui avait travaillé à la fabrique espagnole d'Escarail (vieille Castille), . — (François Dornic, L'industrie textile dans le Maine et ses débouchés internationaux (1650-1815), Éd.Pierre Belon, 1955)
2. Ouvrier qui actionne un pressoir, personne dont le métier est de presser des denrées (raisins, olives, pommes, etc.).
   • Ou plutôt non, il y avait du vrai, qu'on n'aille pas raconter qu'un presseur né de la dernière pluie baisait don Peppino Salemi, parce que, dans ce domaine, s'il y en avait un qui avait bien baisé les autres . — (Mimmo Gangemi, La Revanche du petit juge, Éd. Seuil, 2015)
   • Imbu de cette idée, il courut au bord de l'Anet, chez un presseur d'huile qui avait été longtemps à l'école. — (Léon Cladel, Le bouscassié, Éd. Alphonse Lemerre, 1869)
3. Machine, partie de machine, dispositif quelconque qui exerce une pression.
   • Ce mouvement s'opère au moyen d'une roue d'alimentation et d'un presseur automatique. — (Callebault, Machines à coudre in Le génie industriel français, n^o 143, tome 24, novembre 1862)

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• « presseur », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage